Milan, 22 janvier (LaPresse) – Ce soir, le pape François a de nouveau téléphoné via WhatsApp au curé de la Sainte Famille de Gaza, le père Gabriel Romanelli, et au curé adjoint, le père Yusuf Asad. Quelques instants pour dire bonjour, demander « comment vas-tu ? » ou « qu'as-tu mangé ? », bénir les enfants. Un signe de proximité jamais interrompu depuis le début du conflit, rapporte Vatican News, qui publie la vidéo de l'appel téléphonique. A 19 heures, ponctuellement, comme tous les soirs depuis le 9 octobre, quarante-huit heures après le début des bombardements sur la bande de Gaza. François s'est également entretenu ce soir en vidéo via WhatsApp avec la paroisse de la Sainte Famille à Gaza, celle à laquelle, comme il l'a dit lui-même tant de fois – la dernière fois, ce matin, lors de l'audience générale – il téléphone tous les soirs pour s'enquérir des conditions de vie des plus de 600 personnes, chrétiennes et musulmanes, réfugiées entre la paroisse et le collège. « Ce soir, dans toute l'enceinte, nous avons mangé du poulet. Des ailes de poulet », explique le père Yusuf au cours de l'appel. « Comment allez-vous ? demande le pape. « Je vais bien, Dieu merci ! » « Et dites-moi ce que vous avez mangé aujourd'hui ? » « Des ailes de poulet », répond le prêtre. « Que tal Santo Padre ? » intervient le père Gabriel, qui se tient à côté. C'est notre Pape bien-aimé », crie-t-il à la foule. Il les appelle tous ; des enfants, des hommes et des femmes avec des écharpes et des chapeaux arrivent dans la cour de l'enceinte. Ils s'approchent lentement. Le premier est un médecin : « Salamu ?alaykum », le pape lui dit en arabe. En arrière-plan, un brouhaha de femmes et d'enfants. François regarde la scène d'un air amusé, salue Karima et d'autres enfants : « Bye Bye ! Bye ! ». Puis il fait un signe de croix. « Muchas gracias, merci beaucoup.
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