Gênes, 10 mars (LaPresse) – « Nous étions au courant de l'existence d'une enquête, mais pas de son contenu. Cependant, il semble qu'elle soit basée sur une mauvaise interprétation des faits ». C'est ce qu'a déclaré l'avocat Stefano Savi, conseiller juridique de l'ancien gouverneur de Ligurie Giovanni Toti, à propos de la nouvelle enquête pour escroquerie au détriment de l'État apparue ces dernières heures, qui, selon Il Secolo XIX dans sa version en ligne, concerne une fausse mission d'assistant politique qui aurait été confiée au gérant d'un établissement balnéaire d'Ameglia, près de La Spezia, en échange, selon l'accusation, d'un accès gratuit à l'établissement lui-même. D'après ce qui ressort, le conseiller régional Giacomo Giampedrone figure également dans le dossier, avec la même hypothèse. La mission a été signée à l'époque par l'ancien président, comme c'était le cas jusqu'à ce que les règles soient modifiées et que ce type d'accord soit désormais signé par le chef de cabinet de la Région. Selon l'avocat de Toti, Stefano Savi, l'enquête serait basée sur « une mauvaise interprétation des faits », explique-t-il, « tous ceux qui ont eu ce rôle l'ont toujours exercé de la même manière, à partir de la base. Cette personne aurait été l'âme des campagnes électorales pendant des années et, toujours en commentant les articles de presse, on ne comprend pas l'accusation portée contre elle et pas contre les autres ».
© Copyright LaPresse