Milan, 7 avril (LaPresse) – Alberto Stasi demande la semi-liberté. C'est ce que l'on apprend lors de l'audience prévue le 9 avril devant le tribunal de surveillance de Milan, au cours de laquelle le condamné de 41 ans à 16 ans pour le crime de Garlasco demandera avec ses avocats la mesure alternative à la détention dans laquelle le condamné passe une grande partie de la journée à l'extérieur. Pour cette demande, il n'est pas nécessaire de « se repentir » ou d'« assumer la responsabilité » de l'infraction, ce qui est en revanche nécessaire pour demander la liberté conditionnelle, comme c'est souvent le cas pour les condamnés à perpétuité. La substitut du procureur général de Milan, Valeria Marino, sera appelée lors de l'audience à fournir un avis au collège composé de deux juges et de deux « experts » non togati sur demande des avocats de Stasi, Giada Bocellari et Antonio De Rensis, sur la base de l'étude du dossier, du comportement carcéral et des rapports des éducateurs de la prison de Bollate où Stasi est détenu depuis sa condamnation définitive en 2015 pour le meurtre de Chiara Poggi. Il est actuellement soumis à l'article 21, le travail dit à l'extérieur qui est accordé par le directeur de l'établissement sous certaines conditions. Lors de l'audience de mercredi, Stasi devrait pouvoir faire des déclarations spontanées ou répondre aux questions et demandes d'éclaircissements des juges.

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