Milan, 11 avril (LaPresse) – « Ils font un massacre, tu dois m'écouter, je ne peux pas rester à l'intérieur ». C'est ainsi qu'Andrea Beretta a motivé sa décision de collaborer avec les procureurs de Milan qui enquêtent sur les trafics illicites des virages du Meazza et l'ascension de la mafia à San Siro lors d'un entretien avec sa femme en prison en octobre 2024. C'est ce qui ressort de l'ordonnance de détention provisoire en prison pour meurtre aggravé par des méthodes mafieuses à l'encontre du quadragénaire, qui, avec Muro Nepi, est soupçonné d'être le « commanditaire » du meurtre de Vittorio Boiocchi le 29 octobre 2022, et qui a été arrêté avec cinq autres personnes. Beretta est déjà détenu à San Vittore pour le meurtre du membre de la 'ndrangheta Antonio Bellocco. Il dit à sa femme qu'il veut « collaborer » non pas pour « obtenir une réduction de peine », écrit le juge Daniela Cardamone, mais par crainte d'une vengeance « imminente » contre ses « proches » après le meurtre de Bellocco par le clan calabrais du même nom.
© Copyright LaPresse