Milan, 29 avril (LaPresse) – Fabiana Chiarappa était « encore en vie » après être tombée seule de sa moto et est décédée « uniquement à cause » de l'écrasement provoqué par la Fiat Bravo conduite par Don Nicola D'Onghia. C'est ce qu'écrit le juge d'instruction de Bari, Nicola Bonante, dans l'ordonnance de placement en détention provisoire à domicile à l'encontre du prêtre de 54 ans accusé d'homicide routier aggravé par délit de fuite et non-assistance à personne en danger pour avoir renversé et tué la jeune femme de 32 ans à Turi, dans la province de Bari, le 2 avril 2025, avant de prendre la fuite après l'accident. D'Onghia « utilisait son téléphone portable alors qu'il était au volant », peut-on lire dans les 31 pages de la décision qui a accueilli la demande du procureur Ileana Ramundo et de son adjoint Ciro Angelillis. L'analyse des relevés téléphoniques a révélé « l'utilisation continue et constante du téléphone portable au volant » par le prêtre, « engagé dans des conversations et des tentatives d'appel jusqu'à 11 secondes avant la collision » mortelle.