Bébés morts, Cour de cassation : « Assignation à résidence pour Petrolini car les faits ne sont pas susceptibles de se reproduire »

Rome, 15 mai (LaPresse) – « Chiara Petrolini a pu commettre les crimes très graves qui lui sont reprochés car elle a été capable d'établir et d'entretenir une vie relationnelle et affective riche et complexe qui, en régime d'assignation à résidence, lui aurait été nécessairement interdite, et les faits faisant l'objet du procès se sont déroulés dans des conditions qui ne sont plus présentes ni reproductibles ». C'est ce qu'ont écrit les juges de la première chambre pénale de la Cour de cassation dans les motifs par lesquels ils ont confirmé l'assignation à résidence de Chiara Petrolini, la jeune femme de Traversetolo, dans la province de Parme, arrêtée pour le meurtre et la dissimulation du cadavre de ses deux enfants nouveau-nés, enterrés dans le jardin de la villa où elle vivait avec sa famille à Vignale di Traversetolo. Les juges suprêmes poursuivent, dans les 14 pages de leurs motifs, que « la possibilité concrète que Petrolini connaisse quelqu'un qui, comme cela s'est produit avec Samuel Granelli, père des deux enfants décédés et lié à elle depuis des années, l'accueille chez lui et avec lequel elle procrée d'autres enfants pour ensuite les tuer et en dissimuler le corps, doit être évaluée en relation directe avec les restrictions liées à la détention à domicile qui, pour autant qu'il soit constaté, n'implique pas, en l'espèce, la possibilité de s'éloigner, même temporairement, du domicile ».