Milan, 22 mai (LaPresse) – Six empreintes palmaires inconnues ont été retrouvées sur les murs de l'escalier où le corps de Chiara Poggi a été découvert. Elles n'appartiennent ni à Andrea Sempio, ni à Alberto Stasi, ni à toute la famille Poggi, ni à Stefania Cappa, ni aux trois amis de Marco Poggi (Mattia Capra, Roberto Freddi et Alessandro Biasibetti). C'est ce qui ressort du rapport dactyloscopique de 42 pages que le lieutenant-colonel du RIS de Parme, Gianpaolo Iuliano, et le docteur Nicola Caprioli ont remis au parquet de Pavie dans le cadre de la nouvelle enquête sur le meurtre de Garlasco. Il s'agit des indices 32, 35, 38, 42, 49 et 51, ainsi que de la trace 33 « utile », la septième attribuée au suspect de 37 ans : trois d'entre eux se trouvent sur le mur droit de l'escalier de 12 marches auquel on accède par une porte pliante et qui mène à la cave. Deux se trouvent sur la partie gauche et un sur le mur supérieur. Elles ont toutes été jugées « comparables », c'est-à-dire valables pour « exclure avec certitude » un sujet connu, mais pas pour parvenir à « l'identification complète » d'un individu. À l'heure actuelle, six empreintes près du corps de la jeune femme de 26 ans assassinée le 13 août 2007 n'ont pas d'identité et, selon les experts du parquet, ne pourront jamais en avoir.
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