Milan, 17 juin (LaPresse) – « Nous aborderons avec sérieux et responsabilité les investigations menées devant un expert, donc une personne qui est par définition tierce. Nous espérons obtenir des données importantes qui devront toutefois être comparées à celles qui ont émergé lors des procès contre Stasi ». C'est ce qu'a déclaré l'avocat Luigi Tizzoni, représentant la famille Poggi, à son arrivée au commissariat de Milan où se déroulent les opérations d'expertise dans le cadre de l'enquête préliminaire ordonnée pour la réouverture de l'enquête sur le meurtre de Chiara Poggi, survenu à Garlasco le 14 août 2007. Concernant les rumeurs sur la présence éventuelle d'éléments à charge contre Andrea Sempio, Tizzoni a fait preuve de prudence : « Je suis très surpris de lire qu'il existe déjà des éléments à charge contre Sempio, je me demande comment cela peut être possible étant donné que tout est encore à explorer, nous allons donc attendre, voir et ensuite évaluer ». Concernant les objets retrouvés parmi les déchets de la maison de la victime, il a précisé : « Les déchets peuvent simplement révéler qu'une personne a touché ces objets, mais il faudra ensuite les replacer dans leur contexte, les identifier bien sûr, puis évaluer s'ils peuvent avoir un lien avec la scène du crime, ce qui n'est pas le cas à mon avis, mais nous verrons bien ».