Palerme, 19 juin (LaPresse) – « Pour aucun des trois événements SAR des 1er, 2 et 9 août 2019, l’État italien n’était tenu de coordonner les opérations de recherche et de sauvetage ni d’accorder le PoS (port sûr) », a déclaré le tribunal de Palerme dans les motivations de l’acquittement de l’ancien ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, accusé de séquestration de personnes et de refus d’actes officiels dans le procès Open Arms, qui s’est conclu le 20 décembre dernier.
« Il faut exclure », précise le tribunal, « que l’octroi du PoS ait constitué une obligation juridique pour l’Italie et, par conséquent, pour l’ancien ministre de l’Intérieur Salvini, dont le non-respect aurait pu constituer un refus d’actes officiels ou les conditions du crime de séquestration de personnes. »
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