Milan, 16 juillet (LaPresse) – Le président de la Triennale de Milan, Stefano Boeri, fait partie des personnes mises en cause et perquisitionnées dans le cadre d’une nouvelle enquête sur l’urbanisme menée par le Parquet, qui soupçonne des faits de corruption et de falsification impliquant plusieurs individus.
Actuellement, 24 perquisitions personnelles et domiciliaires sont en cours, visant des fonctionnaires de l’administration milanaise, ainsi que des entrepreneurs et des architectes. Des ordres de présentation de documents ont également été exécutés dans les bureaux de la municipalité de Milan.
Près de 80 agents du Noyau de police économique et financière de la Guardia di Finanza sont mobilisés dans le cadre des investigations ordonnées par les procureurs Marina Petruzzella, Paolo Filippini et Mauro Clerici, qui, avec la procureure adjointe Tiziana Siciliano, coordonnent depuis trois ans les enquêtes sur les chantiers et les projets immobiliers de la ville.
L’"archistar" et professeur au Politecnico de Milan avait déjà été impliqué dans les enquêtes sur la BEIC (Bibliothèque Européenne d’Information et de Culture) et le projet Bosconavigli de Scalo San Cristoforo.
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