Milan, 17 juillet (LaPresse) – 74 personnes sont mises en examen dans le cadre de la vaste enquête sur l'urbanisme à Milan, soit environ 50 de plus que les personnes et les sociétés qui ont été perquisitionnées mercredi par la brigade financière afin de saisir des documents, des courriels, des téléphones et des appareils électroniques. Les noms les plus connus sont ceux du maire Giuseppe Sala, du conseiller municipal chargé de la régénération urbaine, Giancarlo Tancredi, qui fait l'objet d'une demande d'assignation à résidence, tout comme l'entrepreneur Manfredi Catella, ou Stefano Boeri, mais il y a aussi de nombreux entrepreneurs, managers et leurs sociétés, comme Paolo Bottelli pour la société de gestion Blackstone, Kryalos, Gianpiero Schiavo pour Castello sgr, des professionnels et des architectes de renom tels que Patricia Viel, Antonio Citterio et Alessandro Scandurra, ainsi que d'anciens membres de la commission du paysage. Des dizaines de projets immobiliers sont actuellement examinés par les enquêteurs après que les militaires du Nucleo di polizia economica finanziaria (unité de police économique et financière) ont saisi hier, dans les bureaux de la mairie, des documents relatifs à 28 autres dossiers de construction. Les accusations portent sur divers chefs d'accusation de corruption, d'incitation illégale, d'abus de pouvoir et de lotissement abusif.