Fin de vie, Association Coscioni : « La Cour constitutionnelle ne s’est pas prononcée sur l’euthanasie »

Milan, 25 juillet (LaPresse) – « La Cour constitutionnelle n’a pas pris de décision concernant l’euthanasie pratiquée par un médecin. Dans l’arrêt publié aujourd’hui, elle a déclaré irrecevable la question de légitimité constitutionnelle de l’article 579 du Code pénal en raison d’un défaut de motivation concernant la disponibilité de dispositifs d’autoadministration. Elle a donc choisi de ne pas se prononcer sur le fond de la question de constitutionnalité soulevée dans l’affaire de ‘Libera’, une femme toscane de 55 ans atteinte de sclérose en plaques progressive, totalement paralysée et incapable de s’administrer le médicament », a déclaré l’Association Coscioni dans un communiqué.

« Selon la Cour constitutionnelle, le tribunal de Florence aurait dû, avant de soulever la question de légitimité, non seulement faire appel à l’entreprise sanitaire compétente, mais aussi consulter des organismes spécialisés de niveau national, comme l’Istituto Superiore di Sanità, pour vérifier la disponibilité de dispositifs que ‘Libera’ aurait pu activer », souligne l’association.

« Libera, assistée par une équipe juridique coordonnée par l’avocate Filomena Gallo, secrétaire nationale de l’Association Luca Coscioni, ne peut de fait pas choisir de sa fin de vie : elle ne peut pas s’administrer le médicament létal à cause de son état physique, mais ne peut pas non plus en obtenir l’administration par un médecin. »