Milan, 26 juillet (LaPresse) – Le maire de Milan, Giuseppe Sala, a bien fait de ne pas démissionner, car « le pacte conclu avec les citoyens passe avant l'action judiciaire ». C'est ce qu'a déclaré l'ancien maire de la capitale lombarde, Gabriele Albertini, dans une interview accordée au Sole 24 Ore, affirmant avoir parlé avec Sala. « Je l'ai appelé pour lui dire qu'il avait bien fait de ne pas démissionner, je n'ai aucun doute sur son honnêteté, et je respecte les magistrats, mais il doit avant tout répondre devant l'électorat. Sur ce sujet précis, il s'est moqué de moi en disant que j'étais le maire qui avait le plus menacé de démissionner. Mais je vous assure que ce n'était pas du cinéma, j'aurais vraiment démissionné, mais cela a fonctionné », déclare Albertini. Premier citoyen de 1997 à 2006 pendant deux mandats consécutifs, à la tête d'une coalition de centre-droit, Albertini affirme que pour l'avenir de Sala, « la question est politique, pas judiciaire ». « Il doit se poser cette question : sa majorité est-elle compacte ? C'est, comme je l'ai dit, le nœud principal sur lequel il doit fonder ses décisions, car il devra faire face à des questions cruciales comme celle de San Siro ».