Florence, 26 juillet (LaPresse) – Un pacte suicidaire parce qu'ils n'étaient plus en mesure de faire face à leurs dettes, causées notamment par leur dépendance à la drogue. C'est ainsi que Marco Vitali, 55 ans, a expliqué aux enquêteurs ce qui s'était passé dans la chambre 186 de la résidence Ferrucci à Prato, où son compagnon, Maurizio Drovandi, 52 ans, employé de la succursale de Prato de la banque Monte dei Paschi di Siena, a été retrouvé mort hier, vendredi 25 juillet. Vitali, qui a été retrouvé blessé, a raconté qu'ils avaient tous deux décidé de mettre fin à leurs jours en se tranchant la gorge. La mort de Drovandi remonterait au mercredi 23 juillet. Le quinquagénaire, hospitalisé à l'hôpital Santo Stefano, n'a été que légèrement blessé. Dans un communiqué, le procureur de Prato, Luca Tescaroli, a indiqué que le couple était lié par une relation affective depuis une dizaine d'années et que Vitali avait déclaré que les deux hommes avaient tenté de faire face à leurs dettes en vendant leurs maisons et la boulangerie qu'il tenait, sans toutefois parvenir à redresser la situation. Dans la pièce où s'est déroulée la tragédie, deux notes manuscrites ont été retrouvées avec une phrase qui dirait : « Nous avons décidé ensemble. Ne faites pas de funérailles, donnez nos organes ». Les enquêteurs poursuivent leurs investigations avec des analyses graphologiques. « Les enquêtes en cours visent à déterminer la cause du décès et des blessures », a déclaré le procureur Tescaroli. L'enquête a été confiée à la brigade mobile de la préfecture de police. Le parquet a ouvert une enquête pour homicide. Lundi 28 juillet, l'autopsie sera pratiquée.
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