Milan, 20 août (LaPresse) – Pour garantir la sécurité de l'Ukraine, « l'hypothèse de Meloni sur un mécanisme basé sur l'article 5 fait désormais de plus en plus route. C'est l'une des solutions possibles et elle n'est pas incompatible avec celle des Volenterosi. Les deux peuvent être mises en œuvre ». C'est ce qu'affirme le ministre de la Défense Guido Crosetto dans une interview accordée au quotidien La Repubblica. L'article 5, précise M. Crosetto, « est un engagement de sécurité que les nations prendraient. L'idée de Mme Meloni, également discutée hier, est que l'OTAN, en tant qu'alliance défensive, pourrait assurer la protection d'un pays extérieur comme l'Ukraine. Alternativement, des nations individuelles pourraient s'engager à le faire. Le meilleur mécanisme sera choisi. Il est certain qu'avec l'OTAN, une dissuasion supérieure serait garantie ». Et concernant les critiques formulées par la Coalition des volontaires à l'égard de ce mécanisme, Crosetto souligne : « Je le répète depuis des mois : voyons les conditions de la trêve. L'une d'entre elles, si les Russes acceptent l'article 5, pourrait être de ne pas avoir de troupes d'autres pays, surtout européens, en Ukraine ».

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