Enquête urbanistique à Milan, réexamen : « Aucune corruption Scandurra-Catella, thèse dégradante du procureur »

Milan, 16 septembre (LaPresse) – La « simplification argumentative » du parquet de Milan et du juge d'instruction dans l'enquête sur l'urbanisme, selon laquelle « l'existence d'un paiement et l'exercice d'une fonction publique en conflit d'intérêts présumé suffiraient pour considérer qu'il y a eu accord de corruption », est « dégradante ». Telles sont les motivations pour lesquelles le tribunal de révision de Milan a annulé en août l'ordonnance de détention provisoire à domicile à l'encontre de l'architecte Alessandro Scandurra, ancien membre de la commission du paysage mis en examen pour corruption présumée par Coima di Manfredi Catella et par l'entrepreneur de Bluestone, Andrea Bezziccheri, lui aussi libéré après avoir été placé en détention provisoire. Pour les juges Pendino-Ghezzi-Papagno, « on ne comprend pas sur la base de quelles preuves » il a été « estimé que les missions de conception ont été confiées à Scandurra en raison de sa fonction publique » au sein de la commission du paysage et « non de son activité de professionnel libéral » qu'il exerce à « haut niveau » en tant que « destinataire » également « de distinctions internationales ». Pour la cour d'appel, « l'accord de corruption n'a pas été prouvé » et il ressort un « tableau factuel confus » qui « ne permet pas d'apprécier si Scandurra avait concrètement polarisé autour de lui un cercle d'entrepreneurs déterminés à le payer pour obtenir l'attribution d'avis favorables de la commission du paysage » ou non.