Fin de vie, malade de SLA dans une lettre : « Le paradoxe de devoir se justifier »

Rome, 5 octobre (LaPresse) – « Devoir justifier sa liberté de choix est en soi un paradoxe. Mais dans un monde où il faut demander la permission pour décider de son propre corps, je suis heureuse d'avoir tant de personnes qui se battent pour un idéal commun. Ce n'est pas seulement mon histoire, c'est l'histoire de tout le monde ». C'est ainsi que commence la lettre d'Ada, une femme de 44 ans originaire de Campanie, lue lors du congrès de l'association Luca Coscioni qui se tient actuellement à Orvieto par sa sœur Celeste, car Ada, atteinte d'une SLA diagnostiquée l'année dernière, ne peut plus parler. Hier, elle avait diffusé un appel vidéo à la classe politique et à l'entreprise de santé qui lui a refusé le droit au suicide assisté. Elle a maintenant dû présenter, par l'intermédiaire du collège juridique coordonné par l'avocate Filomena Gallo, secrétaire nationale de l'Association Luca Coscioni, un recours d'urgence au tribunal de Naples et attend une nouvelle évaluation de son état.