Flottille, Tommasi : « Parmi les 15 Italiens restants, certains ont signé pour rentrer »

Rome, 5 octobre (LaPresse) – « Il n'y a pas eu de décision quant à qui rentrerait en premier et qui rentrerait après. On nous a soumis une série de documents sur lesquels nous nous sommes interrogés quant à savoir s'il fallait les signer ou non ». C'est ce qu'a déclaré Saverio Tommasi, journaliste de Fanpage.it embarqué sur la Global Sumud Flotilla, en marge du festival du journal à Rome, à propos de la situation concernant le retour des Italiens arrêtés en Israël. « Aucun d'entre nous n'a décidé de signer le premier document présenté, explique le journaliste, qui prévoyait une reconnaissance de culpabilité. Nous n'avons commis aucune faute, nous étions un mouvement humanitaire ». Pendant notre détention, poursuit Tommasi, nous n'avons pas eu « la possibilité de parler à un avocat de notre choix, ni de rencontrer un juge, sans la présence d'un avocat, même si celui-ci n'avait pas été choisi par nous ». Le deuxième document, en revanche, nous demandait « si nous étions conscients que, selon Israël, ce que nous faisions était illégal et si nous demandions donc à être rapatriés dans les 72 heures », même si « les 72 heures représentaient un délai aléatoire ». Enfin, il y avait un troisième document qui « demandait de rester là plus longtemps, par choix de lutte politique et sociale ». Tommasi affirme donc que « moi, comme beaucoup d'autres, nous avons signé, sans reconnaître notre culpabilité, pour être rapatriés le plus tôt possible », précisant toutefois que « parmi les 15 Italiens actuellement détenus dans la prison israélienne, il n'y a pas seulement des personnes qui ont décidé, par choix politique, de rester plus longtemps, mais aussi des personnes qui auraient voulu rentrer chez elles le plus tôt possible, exactement comme nous ». Enfin, Tommasi répond également à la question relative au retour en Italie par avion de ligne : « Il s'agissait d'un avion de la Turkish Airlines qui a volé d'Israël à Istanbul, d'où nous avons pris un autre avion qui nous a ramenés en Italie. Était-ce un avion du ministère des Affaires étrangères ? C'était un avion de ligne et je ne sais pas qui a payé les billets », conclut-il.