Milan, 8 oct. (LaPresse) – Tod’s S.p.A. se dit prête à fournir tous les « éclaircissements nécessaires pour démontrer notre totale étrangeté » à un présumé « recours à l’exploitation de travailleurs par certains de ses sous-traitants », et « ne peut que réaffirmer qu’elle respecte l’ensemble de la réglementation en vigueur, y compris celle qui régit le monde du travail ». C’est ce qu’indique la société dirigée par Diego et Andrea Della Valle, en lien avec l’enquête pour exploitation et travail illégal dans le milieu des ateliers chinois, dans laquelle le parquet de Milan a demandé la mise sous administration judiciaire de Tod’s pour avoir facilité par négligence les infractions. « Les inspecteurs de Tod’s effectuent des contrôles constants auprès des ateliers que Tod’s sélectionne et utilise », peut-on lire dans le communiqué. « Ces ateliers, régulièrement visités par nos responsables, signent, avant de commencer à collaborer avec le Groupe, des accords garantissant la qualité de l’environnement de travail et les conditions des employés, ainsi que, bien entendu, le respect des conventions collectives nationales. » Le groupe des Marches ajoute que « les établissements Tod’s sont considérés comme une référence mondiale en matière de protection de l’environnement et de services sociaux visant à améliorer la vie quotidienne de ceux qui y travaillent. Pour Tod’s, la qualité des produits et celle de la vie professionnelle de nos employés sont des éléments essentiels. » La société précise qu’elle prendra « connaissance des documents de la procédure dans les prochains jours » et exprime « une profonde amertume ». « Si nous avions été consultés en temps utile – donc il y a plusieurs mois –, nous aurions pu fournir tous les éclaircissements nécessaires et expliquer clairement notre organisation de production », conclut-elle, « qui a toujours été gérée dans le respect des règles et des lois. »
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