Capri (Naples), 11 octobre (LaPresse) – « Dire qu'il existe du caporalato dans des milieux comme les nôtres est une grande absurdité. Venez voir nos entreprises, nous organisons des visites. Nos entreprises n'exploitent personne, le caporalato concerne d'autres mondes, pas nous, c'est insultant de nous comparer à ces choses ». C'est ce qu'a déclaré le président et directeur général de Tod's, Diego della Valle, lors de la 40e conférence des Jeunes de la Confindustria à Capri, en parlant de la demande d'administration judiciaire à l'encontre de l'entreprise pour avoir facilité de manière coupable, selon le parquet de Milan, le caporalato tout au long de sa chaîne d'approvisionnement. « Je dis à Paolo Storari, le procureur qui s'occupe de notre entreprise, venez nous rendre visite, ce n'est pas habituel, mais je dirais qu'il faut que cela devienne habituel, venez nous rendre visite et considérez cela comme un stage, regardez les entreprises, et vous verrez que ce sont des entreprises faites par des gens honnêtes, qui viennent presque toujours du monde du travail », insiste-t-il.

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