Rome, 16 octobre (LaPresse) – "Quatre-vingts ans après la création de la FAO, notre conscience doit à nouveau nous interpeller face au drame toujours présent de la faim et de la malnutrition. Mettre fin à ces maux n'est pas la responsabilité des seuls hommes d'affaires, fonctionnaires ou décideurs politiques. C'est un problème à la solution duquel nous devons tous contribuer : agences internationales, gouvernements, institutions publiques, ONG, organismes universitaires et société civile, sans oublier chaque individu en particulier, qui doit voir dans la souffrance d'autrui quelque chose qui lui est propre. Celui qui souffre de la faim n'est pas un étranger. C'est mon frère et je dois l'aider sans tarder". C'est ce qu'a déclaré le pape Léon XIV lors de son discours à la FAO. "L'objectif qui nous réunit aujourd'hui est aussi noble qu'incontournable : mobiliser toutes les énergies disponibles, dans un esprit de solidarité, pour que personne dans le monde ne manque de la nourriture nécessaire, ni en quantité ni en qualité. Cela permettra de mettre fin à une situation qui nie la dignité humaine, compromet le développement souhaitable, oblige injustement des multitudes de personnes à abandonner leur foyer et entrave la compréhension entre les peuples", a ajouté le Souverain Pontife.

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