Milan, 21 oct. (LaPresse) – Le parquet de Milan a demandé à Francesco Dolci, ancien petit ami de Pamela Genini, poignardée à mort par Gianluca Soncin le 14 octobre, de limiter ses apparitions à la télévision afin de protéger l’enquête sur le féminicide. C’est ce qui ressort de l’interrogatoire que l’ancien compagnon de la jeune femme de 29 ans, l’homme qui était au téléphone avec elle la soirée du meurtre lors de l’agression à la maison de la via Iglesias à Milan, a rendu cet après-midi aux procureurs Alessia Menegazzo et à la suppléante Letizia Mannella, avec les agents de la Police d’État et de la police judiciaire dans le cadre de l’enquête pour homicide volontaire aggravé.
Environ trois heures au cours desquelles Dolci, arrivé au parquet accompagné de son chien, désormais célèbre après de nombreuses apparitions à la télévision, a réaffirmé le cadre des violences, déjà décrit le soir du meurtre, auxquelles Genini était soumise par le quinquagénaire, originaire de Biella et résidant à Cervia. « Elle se sentait menacée » et aurait eu peur de représailles si elle dénonçait Soncin, aurait-il dit en référence aux confidences que la mannequin lui faisait et aux intimidations subies également par sa famille (« si tu me quittes, je te tue, et je tue ta mère », lui aurait-il dit à plusieurs reprises).
Dolci, principal témoin de l’enquête et considéré par le juge Tommaso Perna comme l’un des sujets contre lesquels Soncin aurait pu répéter le crime s’il avait été laissé libre, a également été interrogé sur les cercles professionnels et les fréquentations de Genini, entamés après sa relation avec lui.
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