Cité du Vatican (Vatican), 23 octobre (LaPresse) – « Les États ont le droit et le devoir de protéger leurs frontières, mais cela doit être contrebalancé par l'obligation morale d'offrir un refuge. Avec les abus dont sont victimes les migrants vulnérables, nous n'assistons pas à l'exercice légitime de la souveraineté nationale, mais plutôt à des crimes graves commis ou tolérés par l'État. Des mesures de plus en plus inhumaines – voire politiquement célébrées – sont prises pour traiter ces « indésirables » comme s'ils étaient des déchets et non des êtres humains. Le christianisme, en revanche, se réfère au Dieu d'amour, qui fait de nous tous des frères et sœurs et nous demande de vivre comme tels ». Ainsi s'est exprimé le pape Léon XIV en recevant les mouvements populaires. « En même temps, a ajouté le pape, je trouve encourageant de voir comment les mouvements populaires, les organisations de la société civile et l'Église font face à ces nouvelles formes de déshumanisation, en témoignant constamment que ceux qui sont dans le besoin sont nos prochains, nos frères et sœurs. Cela fait de vous des champions de l'humanité, des témoins de la justice, des poètes de la solidarité ».

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