Milan, 25 oct. (LaPresse) – L’avocat Domenico Aiello, conseil de l’ancien procureur adjoint de Pavie Mario Venditti, s’adresse au ministre de la Justice, Carlo Nordio, pour demander comment il est possible que « aujourd’hui les deux principaux quotidiens italiens, évidemment garantistes à convenance, donnent un large écho à la notification d’un nouveau décret de saisie notifié à trois ou plusieurs mis en examen » dans la branche bressane de l’affaire du meurtre de Garlasco, en affirmant ne pas avoir « reçu ladite notification ». « Les journalistes contactés à cette fin me confirment que j’aurais reçu hier la notification – fait savoir Aiello dans une note – donc à mon insu, et par conséquent, dès hier soir, ils seraient déjà autorisés à rapporter la nouvelle et les contenus présumés. » Le défenseur du magistrat à la retraite affirme qu’il s’agirait du « troisième décret de saisie sur les biens du docteur Venditti », lequel est « mis en examen pour corruption dans des actes judiciaires » par un « corrupteur inconnu », puisque personne de la famille d’Andrea Sempio n’a été inscrit au registre des mis en examen. Le premier décret de saisie (26 septembre) a été partiellement annulé par le tribunal du Réexamen de Brescia, ordonnant la restitution de tous les dispositifs informatiques avec « l’inutilisabilité » d’éventuelles copies informatiques extraites, et « nous attendons de connaître les motivations ». Concernant la deuxième saisie (8 octobre, sur les mêmes dispositifs informatiques mais pour des faits différents de Garlasco), un recours est pendant devant le Réexamen et « nous attendons depuis des semaines – écrit Aiello – : le tribunal n’a pas pu fixer d’audience en raison du non-dépôt des actes par le parquet de Brescia ». Pour l’avocat de Venditti, il s’agit d’une « agression » « sans précédent » dans laquelle « la défense est contrainte de se mesurer avec l’inconnu » et avec « la presse, qui a notoirement d’autres, bien que légitimes, objectifs ».
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