Milan, 29 octobre (LaPresse) – Manfredi Catella, directeur général de la municipalité de Milan, Christian Malangone et l'ancien conseiller municipal de Milan, Giancarlo Tancredi, ont mis en place « des pratiques manifestes de perturbation des enchères » afin de permettre à la société Coima de « remporter » à des « conditions urbanistiques illégitimes » des terrains et des « biens immobiliers appartenant à la municipalité ». C'est ce qu'écrit le parquet de Milan dans le recours déposé auprès de la Cour de cassation pour demander l'annulation des ordonnances par lesquelles, en août, le tribunal de révision de Milan a révoqué l'assignation à résidence du promoteur immobilier dans le cadre de l'enquête pour corruption et faux en matière d'urbanisme à Milan. Ce recours sera examiné, avec d'autres positions telles que celles de l'architecte Alessandro Scandurra et du patron de Bluestone, Andrea Bezziccheri, le 12 novembre prochain.

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