Milan, 30 octobre. (LaPresse) – Le parquet de Brescia a nommé Matteo Ghigo, consultant en informatique, pour extraire la « copie légale » des « appareils » et « supports » de l'ancien procureur adjoint de Pavie, Mario Venditti, et rechercher des « données pertinentes » pour l'enquête sur la corruption de la famille Sempio, y compris dans les messages qui auraient été « éventuellement supprimés ». C'est ce qui ressort de l'avis d'expertise technique irrépétible ordonné par le procureur de Brescia, Francesco Prete, et par le procureur Claudia Moregola. Cet acte révèle que Giuseppe Sempio, le père âgé de 72 ans du nouveau suspect dans l'affaire du meurtre de Garlasco, Andrea Sempio, est lui-même soupçonné de corruption à l'encontre de Venditti, accusé de lui avoir versé à Pavie en février 2017 une « somme d'argent indue » de l'ordre de « 20 à 30 000 euros » afin de « favoriser » son fils dans la procédure pénale 8283/2016 née de la plainte déposée par la défense Stasi fin 2016. Tant Venditti, défendu par les avocats Domenico Aiello et Marcello Perillo, que Sempio senior, temporairement assisté par l'avocate commise d'office Marzia Gregorelli du barreau de Brescia, pourront nommer des experts techniques pour les opérations qui débuteront le lundi 3 novembre au cabinet DIFOB de l'expert en informatique légale à Pinerolo, dans la province de Turin, et dureront 45 jours. Le même jour, Venditti comparaîtra à Brescia pour une deuxième révision, dans le cadre de laquelle il demandera la restitution de ses téléphones, ordinateurs et smartphones dans le cadre d'une autre enquête le concernant.
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