Rome, 17 novembre (LaPresse) – « La maison se trouvait au fond, là où ils ont maintenant construit un studio d'enregistrement. Il y avait là un salon où les commendatori organisaient des fêtes, où venaient les anciennes compagnies, et il y avait une cave, une trentaine de marches et un escalier qui permettait d'y accéder et d'arriver jusqu'aux catacombes ». C'est ce qu'a déclaré aux journalistes Franco Piacentini, ancien locataire de la Villa Osio, aujourd'hui Casa del Jazz à Rome, où depuis jeudi, des fouilles sont en cours pour localiser l'entrée de la catacombe et où l'on suppose que se trouvent également les restes du magistrat Paolo Adinolfi, disparu en 1994. Les travaux, qui ont commencé jeudi matin, se concentrent sur un point précis autour de la villa qui appartenait autrefois à Enrico Nicoletti, considéré comme le trésorier de la Banda della Magliana. « Mon père travaillait pour Osio et j'ai vécu ici pendant vingt ans, de 1948 à 1968. Pour moi, il doit y avoir quelque chose là-dessous. Ils ont immédiatement fermé cet endroit, la cave, où il y avait une trappe, une sorte de grotte, qui descendait jusqu'aux catacombes. À mon époque, nous y mettions les bouteilles de vin, car la cave était fraîche ».