L'Aquila, 27 novembre (LaPresse) – Dans le cadre du deuxième procès en appel en cours à Pérouse pour la tragédie de l'hôtel Rigopiano à Farindola (Pescara), détruit par une avalanche en janvier 2017 qui a fait 29 victimes et 11 survivants, les avocats d'Emilio Primavera, ancien directeur du département de la protection civile de la région des Abruzzes il y a huit ans et accusé dans le deuxième procès en appel, ont demandé son exclusion. Conformément à la décision de la Cour de cassation de Rome, le directeur est à nouveau accusé, mais ses avocats ont demandé « le rejet de l'appel du procureur général » et la confirmation de l'acquittement, obtenu en première instance, prononcé pour l'ingénieur par le tribunal de Pescara. En effet, bien qu'il ait agi rapidement, l'ingénieur n'aurait pas pu, depuis sa prise de fonction dans la région – une vingtaine de mois avant la tragédie – rédiger à temps une carte des avalanches. Les avocats Vittorio Manes et Augusto La Morgia défendent le dirigeant. La défense a fait valoir que l'ingénieur aurait mis au moins quatre ans pour rédiger la « carte CLPV » (carte de localisation probable des avalanches), comme l'ont confirmé les experts du tribunal. Il s'agit du temps nécessaire pour la seule phase préliminaire, mais l'avalanche a détruit la station en 2017, alors que les travaux pour la carte des avalanches auraient été terminés deux ans et demi après la tragédie. Selon les avocats, il ne serait donc pas possible de « prôner la prévisibilité de l'événement » en référence à la conduite de Primavera, même si l'on insiste sur la prévisibilité de celui-ci.
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