Gênes, 2 décembre (LaPresse) – « L'industrie de Gênes est intouchable » : tel est le message des quelque 1 500 anciens employés d'Ilva de Cornigliano qui ont défilé ce matin lors de la deuxième journée de protestation, à laquelle se sont joints les employés d'Ansaldo Energia, qui occupent depuis hier l'usine pour s'opposer à une éventuelle délocalisation d'une partie des activités du site de Gênes. Le message lancé par les travailleurs s'adresse au gouvernement afin qu'il débloque l'envoi des bobines à Gênes, les rouleaux de laminé qui, selon le plan annoncé, devraient rester à Tarente et ne plus être traités dans le nord de l'Italie, avec le risque d'un blocage et d'une fermeture de la production. L'aéroport est resté opérationnel tandis que les travailleurs, après avoir manifesté devant le hall des départs, ont repris leur cortège, avec des hommes et des véhicules, en direction du péage de Gênes Aéroport sur l'A10. Ils se trouvent actuellement sur les rampes d'accès à l'autoroute A10, bloquée à la sortie de Cornigliano, ce qui a d'importantes répercussions sur la circulation urbaine à Gênes. Les organisations syndicales locales de Tarente Fim, Fiom, Uilm et Usb ont annoncé la proclamation d'une grève à partir de 12 heures aujourd'hui, jusqu'à nouvel ordre, pour protester contre le plan présenté par le gouvernement sur l'ancienne Ilva.