Florence, 3 décembre (LaPresse) – « À l'heure actuelle, les conditions pour l'octroi de la citoyenneté d'honneur ne sont pas réunies, les chiffres ne sont pas suffisants au sein du conseil municipal. La maire Funaro a pris une position ferme. Ce que je cherche à réaffirmer, c'est le contenu principal de l'acte : nous souhaitons que le contenu du rapport rédigé par Francesca Albanese pour l'ONU soit reconnu. » C'est ainsi que Stefania Collesei, conseillère municipale du Parti démocrate et présidente de la commission Paix de la municipalité de Florence, a expliqué la décision de reporter le vote sur la résolution proposée par Dmitrij Palagi, de Sinistra Progetto Comune, intitulée « Solidarité et citoyenneté d'honneur pour Francesca Albanese », rapporteuse spéciale de l'ONU pour les territoires palestiniens. Au cours des travaux de la commission, Mme Collesei a annoncé que lors de la prochaine séance, plusieurs amendements au texte de la résolution seraient discutés, dont la proposition d'une reconnaissance du travail accompli par Mme Albanese, qui pourrait prendre la forme d'une conférence au Palazzo Vecchio sur les rapports de la rapporteuse spéciale de l'ONU. Selon Caterina Arciprete, d'Avs-Ecolò, « il faut s'efforcer de trouver une forme concrète de reconnaissance, afin que celle-ci soit également accordée à Francesca Albanese et pas seulement à son rapport », et c'est pourquoi « une conférence est la bienvenue, mais elle n'est pas suffisante, il faut travailler au sein de la majorité pour aller plus loin ». Enfin, pour Palagi, « la maire a une responsabilité politique, car elle a choisi, lundi, d'anticiper la discussion sans nous permettre d'expliquer nos arguments » et « pour nous, il est essentiel qu'Albanese soit reconnue afin qu'elle comprenne qu'elle est la bienvenue dans cette ville ».

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