Milan, 10 décembre (LaPresse) – La Cour d’appel de Milan a confirmé la condamnation à quatre ans de prison de l’ancienne présidente de la Chambre des députés, Irene Pivetti, dans le procès où elle est accusée de soustraction frauduleuse au paiement des impôts et d’autoblanchiment pour une série d’opérations commerciales menées en 2016, d’une valeur d’environ 10 millions d’euros, avec Team Racing Isolani, qui auraient servi à dissimuler des fonds provenant d’infractions fiscales. La demande du procureur Giovanni Tarzia, qui avait déjà soutenu l’accusation en première instance, a été acceptée.
Pivetti a été renvoyée en jugement après l’enquête du Noyau de police économique et financière de la Guardia di Finanza, qui avait envisagé un rôle d’intermédiation de Only Italia, société liée à l’ancienne présentatrice de télévision, dans des opérations de Team Racing d’Isolani visant à cacher certains biens au fisc — notamment trois Ferrari Granturismo faisant l’objet de transactions — après avoir accumulé 5 millions d’euros de dettes.
Le jugement confirme également la confiscation de plus de 3,4 millions d’euros. Les motivations seront déposées dans un délai de 90 jours. La sentence confirme aussi la condamnation de Leonardo « Leo » Isolani, pilote de rallye originaire d’Ancône et ancien champion de Grand Tourisme, à deux ans de prison et 4 000 euros d’amende, avec sursis et absence d’inscription au casier judiciaire, ainsi que celle de son épouse Manuela Mascoli (2 ans). Leur fille avait déjà été acquittée en première instance.
L’ancienne animatrice et femme politique, défendue par l’avocat Filippo Cocco, a bénéficié de circonstances atténuantes, tout en étant condamnée au paiement des frais de justice. Parmi les peines accessoires infligées à la sexagénaire figurent une interdiction de cinq ans d’exercer des fonctions publiques, une interdiction d’un an d’occuper des postes de direction dans des entreprises, de contracter avec l’administration publique ou d’exercer des fonctions de représentation en matière fiscale, ainsi qu’une interdiction permanente de siéger au sein d’une commission fiscale.