Milan, 15 déc. (LaPresse) – « Tout en exprimant notre satisfaction pour les classements décidés par le juge d’instruction, sa décision d’imposer au procureur de formuler la mise en examen pour John Elkann et Gian Luca Ferrero est difficile à comprendre, car elle est en contradiction avec les demandes des procureurs, qui étaient solides et bien argumentées pour tous nos clients. » C’est ce qu’indiquent les avocats des frères et sœurs Elkann, John, Lapo et Ginevra, concernant la procédure sur l’héritage Agnelli. « Selon nous, la décision du juge d’instruction ne lie pas le juge qui doit statuer sur notre demande de mise à l’épreuve. Nous avons présenté une note exposant les raisons juridiques soutenant notre position et avons insisté pour l’acceptation de la demande de mise à l’épreuve. Entre-temps, nous déposerons un recours devant la Cour de cassation contre l’ordonnance du juge Borretta, en invoquant son caractère aberrant », ajoutent-ils. « Sur le fond, pour nous, ces technicités procédurales ne changent rien : nous réaffirmons notre conviction ferme que les accusations portées contre John Elkann sont totalement infondées et réitérons notre forte conviction qu’il a toujours agi correctement et dans le plein respect de la loi. Le choix de John Elkann d’adhérer à un accord n’implique aucune reconnaissance de responsabilité et a en fait été motivé uniquement par la volonté de clore rapidement une affaire personnelle très douloureuse, d’autant plus après avoir réglé avec l’Agence des recettes toutes les éventuelles contestations concernant les impôts pouvant incomber aux frères et sœurs Elkann en tant qu’héritiers de Donna Marella Agnelli », conclut la note.