Rome, 30 déc. (LaPresse) – « Je crois fermement que l’école doit servir à faire mûrir les jeunes, à en faire des citoyens autonomes et responsables, et à développer leur esprit critique. C’est l’école constitutionnelle, l’école démocratique, tandis que l’école des totalitarismes est unilatérale, d’endoctrinement, où il n’existe qu’une seule vérité. Le gouvernement ne peut accepter que sur des sujets politiquement sensibles et socialement débattus, une seule vérité soit présentée et promue. C’est pourquoi nous avons envoyé des inspecteurs dans certaines écoles, également pour vérifier si des affirmations avaient été faites pouvant même constituer des infractions potentielles. »

C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Éducation et du Mérite, Giuseppe Valditara, dans une interview à Il Tempo, en réponse à une question sur les débats organisés dans les écoles auxquels a participé Francesca Albanese. « Ce n’est absolument pas une censure », a assuré Valditara. « Nous ne contestons pas le droit des écoles d’aborder certains sujets, même en présentant des positions qui ne sont pas en ligne avec l’orientation de ce gouvernement. Mais ce que nous demandons, c’est que, tout d’abord, les intervenants soient toujours équilibrés et respectueux de la loi. Et aussi que l’on donne de l’espace à plusieurs opinions, afin d’assurer le pluralisme. »

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