Le Maroc, l’Égypte, le Liban, la Jordanie et la Tunisie forment les cinq pays les plus exposés aux risques de tensions sociopolitiques face à l’envolée des prix alimentaires mondiaux, suite à la guerre russo-ukrainienne.

C’est ce qui ressort d’une nouvelle analyse de l’agence Standard & Poor’s, qui explique ces risques par la dépendance de ces cinq pays, à dés degrés divers, aux importations de produits provenant de Russie et d’Ukraine.

« La facture d’importation d’énergie du Maroc est l’une des plus importantes en pourcentage du PIB de notre échantillon. La position du Maroc en tant que grand exportateur de potasse contribue à atténuer ce problème. Pourtant, bien qu’il soit un exportateur net de produits alimentaires, son économie reste vulnérable aux développements en cours sur les marchés alimentaires compte tenu de sa forte dépendance à l’égard des importations de céréales », indique Standard & Poor’s.

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