« Il s’agit dans un premier temps d’acquérir une part minoritaire et de convenir d’options pour l’achat des parts restantes à une date ultérieure », a fait savoir le groupe dans un communiqué.
« Sous réserve de la signature du protocole d’accord par les deux parties, d’autres négociations et discussions seraient menées sur une base exclusive », relève la même source. Dès l’acquisition d’une part minoritaire d’ITA, Lufthansa devrait prendre les commandes du successeur d’Alitalia, même si l’Etat italien garderait un droit de regard sur les décisions stratégiques.
L’offre du premier européen du transport aérien survient après deux tentatives avortées de Lufthansa d’entrer au capital d’Alitalia, en 2009 et 2019.
Rome avait donné en février son feu vert à la privatisation d’ITA Airways, contrôlée à 100% par l’État, après des années de recherches infructueuses d’un repreneur pour son ancêtre Alitalia.