Crash du vol MH17 en Ukraine : de nouveaux éléments attendus ce mercredi

Les enquêteurs pourraient identifier soit le groupe qui a manipulé le système de missiles antiaérien, soit les hauts responsables militaires ou politiques russes qui ont approuvé le transfert de l'armement en Ukraine.

Les enquêteurs internationaux chargés d’enquêter sur la chute en 2014 du vol 17 de Malaysia Airlines (MH17) au-dessus de l’est de l’Ukraine devraient présenter de nouvelles conclusions mercredi, y compris éventuellement la désignation de nouveaux suspects.

En novembre, un tribunal néerlandais a reconnu coupables de meurtre deux anciens agents des services de renseignement russes et un chef séparatiste ukrainien pour avoir aidé à organiser le système de missiles russe qui a été utilisé pour abattre l’avion, tuant 298 passagers et membres d’équipage. Les trois hommes, qui ont été jugés par contumace, sont toujours en fuite.

Les enquêteurs ont continué à rassembler des preuves de la destruction de l’avion et pourraient identifier soit le groupe qui a manipulé le système de missiles antiaérien, soit les hauts responsables militaires ou politiques russes qui ont approuvé le transfert de l’armement en Ukraine. Il appartiendrait à une équipe d’accusation distincte de tenter de porter plainte. La Russie a nié toute responsabilité dans la destruction du vol MH17.

Le MH17 a été abattu alors qu’il survolait l’est de l’Ukraine entre Amsterdam et Kuala Lumpur le 17 juillet 2014, tuant toutes les personnes à bord, dont 193 citoyens néerlandais. À la suite de la destruction de l’avion, les Pays-Bas, l’Australie, la Belgique, l’Ukraine et la Malaisie ont mis en place une équipe d’enquête conjointe chargée de rassembler des preuves en vue de poursuites pénales.

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