Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a annoncé, lundi à New York, la tenue en septembre 2023 d'un sommet visant à répondre à l’urgence posée au monde par la crise climatique.
S’exprimant lors de sa dernière conférence de presse de l’année, le chef de l’ONU a indiqué que l’invitation à ce sommet de l’ambition climatique est ouverte aux dirigeants, gouvernements, entreprises et société civile pour prendre part à une action nouvelle, tangible et crédible en faveur du climat et de l’environnement.
« Le prix d’entrée à ce sommet n’est pas négociable: une nouvelle action crédible et sérieuse pour le climat », a souligné M. Guterres, relevant que ce conclave se tiendra dans le cadre de la prochaine Assemblée générale de l’ONU dans l’objectif d’accélérer l’action à mi-chemin des objectifs de développement durable.
Il est temps de faire preuve de détermination et d’espoir malgré les limitations, de lutter contre le désespoir et la désillusion et de trouver de “véritables solutions” aux crises du monde contemporain, a-t-il estimé, notant que le monde a été mis à l’épreuve à maintes reprises au cours de l’année 2022.
Il a déploré dans ce cadre “l’insuffisance” des plans climatiques nationaux au moment où l’écart des émissions mondiales de CO2 s’élargit et l’objectif de maintenir le réchauffement à 1,5 degré Celsius est à bout de souffle, en insistant sur la nécessité de riposter pour aider les économies émergentes à se détourner du charbon et à accélérer la révolution des énergies renouvelables.
Le SG de l’ONU a fait observer que le monde a besoin de solutions pratiques qui “font une différence significative dans la vie des peuples”, précisant que ces solutions doivent baliser le chemin vers un “avenir meilleur et plus pacifique”. Il a par ailleurs fait part de sa détermination de faire de 2023 une année pour la paix et l’action. “Nous ne pouvons pas accepter les choses telles qu’elles sont. Nous devons aux gens de trouver des solutions et d’agir”, a souligné le haut responsable onusien.
“Nous riposterons » pour promouvoir la paix et la sécurité, faire avancer les objectifs du développement durable, faire reculer les inégalités et procéder à la réforme du système financier international, a-t-il ajouté.
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