Les frontières guinéennes seront rouvertes progressivement, ont annoncé les putschistes qui ont pris le pouvoir le 5 septembre courant.
La décision a été prise « après une évaluation sécuritaire et sanitaire », indique un communiqué lu lundi à la télévision nationale (RTF). Selon le calendrier arrêté, la frontière avec la Sierra Leone sera ouverte avant le 15 septembre 2021.
S’en suivra ensuite la réouverture de la frontière libérienne avant le 16 septembre, puis celle ivoirienne avant le 17 septembre.
La réouverture de la frontière avec le Mali interviendra avant le 18 septembre, alors que celle bissau-guinéenne se fera avant le 20 septembre. Celle-ci, comme la frontière sénégalaise, est fermée depuis fin septembre 2020 – quelques jours avant le scrutin du 18 octobre.
Quant aux frontières avec le Mali, la Côte d’Ivoire, le Libéria et la Sierra Leone, elles n’ont été fermées que le 5 septembre dernier, après l’éviction d’Alpha Condé », a précisé la même source.
Pour rappel, c’est à la suite du putsch militaire conduit, le dimanche 5 septembre, par le Comité national du rassemblement et du développement (CNRD) chapoté par le colonel Mamady Doumbouya, qu’il a été décidé de la fermeture unilatérale des frontières terrestres et aériennes de la Guinée Conakry.
En fermant les frontières terrestres, la Guinée s’était isolée un peu plus en coupant, de facto, les liens avec ses six voisins (la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Sénégal, la côte d’Ivoire et la Sierra Leone).
Une situation qui a été de nature à limiter les déplacements des personnes et davantage ralentir les échanges commerciaux pour ce pauvre pays de l’Afrique de l’Ouest dont l’économie reste essentiellement extravertie.
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