Ce chiffre a été avancé par le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku, gouverneur du Nord-Kivu (est) de 2007 à 2019, lors d’un point de presse animé par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
L’armée avait accusé jeudi le M23 d’avoir massacré au moins 50 civils dans ce village du Nord-Kivu, bilan que le gouvernement établissait le lendemain à « plus d’une centaine » de morts.
Le mouvement rebelle a rejeté les accusations des autorités congolaises et reconnu la mort de huit civils dans ce village, tués selon lui par des « balles perdues » lors de combats avec des miliciens.
Pour expliquer les nouveaux chiffres en possession du gouvernement, MM.Paluku et Muyaya ont indiqué qu’ils provenaient de la société civile et d’une « organisation qui regroupe toutes les communautés » de la région.