Les autorités belges ont donné leur feu vert à une troisième dose de vaccin contre le Covid-19 pour les personnes immunodéprimées.
Cette campagne de rappel devra concerner entre 300 et 400.000 personnes qui ont un système immunitaire affaibli.
La décision d’injecter une 3ème dose intervient suite à la recommandation d’un rapport du Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) et de la task-force vaccination publié mardi.
Selon le rapport, une troisième dose est utile pour certaines catégories de personnes, comme celles souffrant de troubles de l’immunité innés, les patients en dialyse rénale chronique, les patients ayant subi une transplantation ou encore ceux souffrant de maladies inflammatoire.
D’autres pays ont annoncé récemment l’injection d’une 3ème dose, à l’instar d’Israël et des Etats-Unis. Une décision fortement dénoncée par l’OMS qui déplore la ruée des pays riches vers la 3e dose de vaccin contre le Covid, alors que les données n’ont pas démontré la nécessité d’un rappel maintenant. «Nous pensons clairement que les données actuelles n’indiquent pas que les rappels sont nécessaires», a déclaré mercredi la scientifique en chef de l’OMS, Soumya Swaminathan, en conférence de presse.
L’OMS préfère attendre que «la science détermine quand les rappels seront nécessaires, quels groupes de personnes et quels vaccins auront besoin de rappels. D’un point de vue «moral et éthique», l’OMS considère illégale que les pays riches injectent la 3e dose «quand le reste du monde attend sa première injection».
Rappelons qu’Israël a déjà lancé la campagne de rappel pour les personnes âgées, malgré l’appel lancé récemment par l’OMS pour appliquer un moratoire sur cette pratique. Aux Etats-Unis, la 3ème dose sera injectée à partir du 20 septembre prochain.