Covid-19 : l’Italie durcit les mesures préventives avant Noël

L'Italie veut « sauver Noël » et ses festivités, appelait le président du Conseil, Mario Draghi, le 24 novembre dernier. Malgré un taux très important de vaccination de sa population, le pays fait face à une cinquième vague fulgurante de Covid-19.

Le gouvernement italien parie sur le retour de certaines mesures barrières et un «super passe sanitaire» favorisant les personnes vaccinées depuis le 6 décembre pour préserver en partie ses fêtes de fin d’année et continuer à accueillir des touristes.

Une chose est sûre : il y aura un durcissement des mesures anti-Covid. L’étendue de celles-ci sera décidée par l’évolution de la situation épidémiologique liée à la variante Omicron. Pour l’instant, les experts peuvent affirmer avec certitude qu’il est beaucoup plus contagieux, et pour le prouver par des faits, il y a la recrudescence des cas qui sont enregistrés dans divers pays, du Royaume-Uni aux États-Unis en passant par l’Europe. Personne n’est à l’abri de sa gravité.

Selon l’ancien directeur de l’EMA, certaines régions d’Italie pourraient bientôt être proches de la zone orange car « la contagion augmente et les soins intensifs pourraient vite se remplir ». A cet égard, une circulaire du ministère de la Santé aux Régions appelle à un « renforcement des mesures organisationnelles de gestion de la phase épidémique actuelle » définie comme « aiguë et caractérisée par un taux élevé de transmission du virus ».

Les cas en Italie continuent en effet à rester élevés. Au cours des dernières 24 heures, 24.259 ont été recensés avec 97 décès et un taux positivité de 4,3 %. La pression monte également sur les hôpitaux où il y a un bilan de +150 hospitalisations et +13 soins intensifs.

Une situation épidémiologique à surveiller en ces jours d’avant Noël où la majorité sera appelée à prendre des décisions difficiles. « Nous devons faire des choix dans les prochains jours qui évitent les blocages que d’autres pays ont faits », selon le Secrétaire du Parti démocrate, Enrico Letta. « Nous partageons l’attitude de prudence maximale que le gouvernement a décidé d’adopter », a-t-il ajouté.

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