La technologie de l’ARNm n’a pour l’instant pas été appliquée pour d’autres virus que celui à l’origine du Covid-19, mais est considérée comme prometteuse dans la lutte contre de nombreuses maladies et Pfizer en a fait un axe important de sa stratégie.
Lundi, le groupe a d’une part annoncé une collaboration pendant quatre ans avec Beam Therapeutics sur des projets de recherche sur des maladies génétiques rares affectant le foie, les muscles et le système nerveux central, impliquant les technologies d’ARNm, de nanoparticules à base de lipide et de thérapie génique.
Beam va recevoir pour l’occasion une somme initiale de 300 millions de dollars et, en fonction de l’avancée des recherches, plusieurs autres sommes pouvant monter jusqu’à 1,05 milliard de dollars au total, détaille un communiqué.
Pfizer a dans un autre communiqué annoncé avoir également noué un partenariat de recherche avec Acuitas Therapeutics, qui lui donne l’option d’utiliser la technologie d’Acuitas sur les nanoparticules à base de lipides pour jusqu’à 10 vaccins ou médicaments à base d’ARNm. Toutefois, les détails financiers de l’accord n’ont pas été précisés.
Le laboratoire a enfin passé un accord avec Codex DNA afin d’utiliser sa technologie de synthèse d’ADN à partir d’enzymes pour la recherche et le développement de vaccins et médicaments à base d’ARNm.
En fonction de l’avancée des recherches, Pfizer pourrait verser plus de 100 millions de dollars à Codex DNA, a indiqué la start-up dans un communiqué confirmé par Pfizer.
© Copyright LaPresse