Plusieurs cas du sous-variant BA.2 de l’Omicron viennent d’être détectés en Algérie, qui fait face à une 4e vague de covid-19, selon l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA).

« L’Algérie a récemment enregistré plusieurs cas de BA.2, dont on sait qu’il est répandu en Afrique du sud, aux Etats-Unis et dans certains pays européens comme le Danemark et dans certains pays asiatiques », a précisé le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, Fawzi Derrar, cité par les médias algériens.

Dans ce sens, il a appelé à la « prudence » et à la « vigilance », faisant savoir que « les personnes qui ont été infectées par Omicron risquent de contracter le BA2 ».

Selon lui, l’immunité acquise contre Omicron n’est pas suffisante contre le BA2 et cela ne veut pas dire que ce sous-variant est plus dangereux, mais il se propage rapidement par rapport à l’Omicron.

Le responsable qui n’a pas donné de précisions sur le nombre de cas du « petit frère » de l’Omicron en Algérie, a jugé « faible » le taux de vaccination anti-covid qui était de 32 % en Algérie.

Il a rappelé que 90 % des cas admis en réanimation n’ont pas été vaccinés, faisant savoir que l’objectif consiste à atteindre un taux de 60 % pour permettre au pays d’affronter la pandémie de covid-19.

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