En raison d’un pic de cas à travers le pays, les autorités ont fermé les écoles de Shanghai, confiné les quartiers centraux du centre technologique du sud Shenzhen, ainsi que des villes entières du nord-est, tandis que presque dix-neuf provinces luttent contre des foyers locaux dus aux variants Delta et Omicron.
La grande ville de Jilin, dans le nord-est, a été partiellement confinée, avec des centaines de quartiers mis sous cloche, a annoncé dimanche un responsable. Yanji, ville de 700.000 habitants à la frontière nord-coréenne, a été entièrement confinée.
La Chine, où le virus a été détecté pour la première fois fin 2019, a appliqué une politique de tolérance zéro face à l’épidémie. Elle réagit aux foyers épidémiques par des confinements locaux, un dépistage de masse, et le contrôle de sa population par l’intermédiaire d’applications de traçage.
Les frontières du pays restent pratiquement fermées. Mais ce record de cas quotidiens, provoqués par le variant Omicron, met à mal cette approche.
« Le mécanisme d’intervention d’urgence dans certaines zones n’est pas assez robuste, la compréhension des caractéristiques du variant Omicron est insuffisante (…) et le jugement a été inexact », a admis lors d’un point de presse du gouvernement Zhang Yan, responsable de santé de la province de Jilin.
« Cela reflète également la montée rapide (…) du virus dans les différentes régions et le manque de (…) ressources médicales », provoquant des retards d’admission dans les hôpitaux et de traitement des patients, a-t-il ajouté.