Les nouvelles infections à la Covid-19 en Italie ont augmenté de 17% pendant la semaine dernière, avec une hausse de 21,7% des admissions en soins intensifs, selon les dernières données publiées, lundi, par la Fondation médicale italienne Gimbe.

Après une tendance à la baisse observée depuis le dernier pic en mars 2022, la circulation virale de la Covid-19 s’est accélérée ces derniers jours, avertit la fondation dans un communiqué, appelant à la mise en place, dans les meilleurs délais, d’un plan sanitaire pour faire face à cette situation qui « s’aggravera, fort probablement, avec l’arrivée de l’hiver ».

L’Italie a été le premier pays européen touché par l’épidémie de coronavirus début 2020 et a imposé certaines des restrictions les plus strictes. Avec la baisse des contaminations et la vaccination de la majorité de la population, la plupart des mesures ont été levées. La dernière en date fut la suspension des médecins et des infirmiers non vaccinés.

En 2021, Rome a obligé les médecins et le personnel soignant des secteurs public et privé à se faire vacciner, sous peine d’être mutés à d’autres fonctions ou suspendus.

Cette obligation devait expirer en décembre mais elle a été abrogée dès le 1er novembre en raison d’une « pénurie de personnel médical et sanitaire », a expliqué le ministre de la Santé, Orazio Schillaci.

Selon la nouvelle Première ministre, Giorgia Meloni, cette mesure, critiquée par le centre-gauche qui y voit une victoire des médecins antivax, permettrait à 4.000 soignants de reprendre le travail.

Touchée de plein fouet par le coronavirus, la péninsule italienne compte l’un des bilans les plus lourds, avec près de 180.000 décès.

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