Le long-métrage « Annato » de Fatima Ali Boubakdi a remporté, dimanche, le Grand prix du festival international du film de Dakhla.

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Sorti en 2020, « Annato », un opus de 120 minutes raconte l’histoire d’une jeune femme native de l’île de Saiut-Louis, de mère sénégalaise et de père français, ethnologue. Elle a grandi dans la coexistence de deux cultures. L’identité, pour elle, est multipliée et l’acceptation de l’autre est une forme de concrétisation de soi. Refusant, par principe, toute forme d’exploitation, elle a cherché sans cesse à faire prévaloir l’esprit libre et libérateur.

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Le prix du meilleur acteur est revenu à Bakary Koné qui a joué dans le film ivoirien « La Nuit des Rois » de Philipe Lacôte, alors que le prix de la meilleure actrice a été attribué à l’Egyptienne Hanane Motawie qui a interprété un rôle dans le long-métrage « Fragile » de Ahmed Rashwan.

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Le prix spécial du jury, qui a été présidé par le réalisateur et scénariste sénégalais, Moussa Touré, a été décerné au long-métrage « La Nuit des Rois » de Philipe Lacôte.

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« La 10ème édition du festival de Dakhla est une messe cinématographique par excellence et notre objectif est de faire de ce festival un rendez-vous du cinéma africain, la géographique et le voisinage africain l’imposent », a déclaré au site ma.lapresse.it, le président du festival Zine  El Abidin Charafddine.

Il a souligné que les rencontres, ateliers et conférences organisés dans le cadre de festival plaident en faveur de la pertinence de ce festival et « nous encourage à le développer pour en devenir une manifestation cinématographique et culture nationale de grande envergure ».

De son côté, l’actrice marocaine, Hayat Abbi a estimé que cette édition du festival a été un succès sur tous les plans. « Primo, parce qu’on est sorti dans une période de claustration due au Covid-19, secundo, le festival a été une occasion pour échanger, développer nos capacités artistiques et côtoyer les acteurs du cinéma africain ».

« Je tiens à remercier les organisateurs du festival pour le travail colossal qu’ils ont consenti pour réussir toutes les étapes de cette manifestation », a ajouté Hayat Abbi.

Le coup d’envoi La 10ème édition du Festival International du Film de Dakhla, a été donné, vendredi, en présence d’un parterre de professionnels du cinéma, des producteurs marocains et africains, de grandes figures du cinéma marocain ainsi que des personnalités des mondes de la culture, des arts et des médias.

Cette édition qui a célébré le cinéma africain à travers la présence de cinéaste de 13 pays africains, se veut une opportunité de révéler et mettre en valeur des œuvres de qualité pour servir l’évolution du cinéma national, favoriser le développement de l’industrie du film et célébrer le 7ème art à l’africain dans cette ville de Dakhla, perle du sud marocain, devenu au fil des ans un pôle urbain catalyseur d’investissements et une destination touristique par excellence.

Organisée par l’Association pour l’animation culturelle et artistique dans les provinces du Sud, cette édition a vu la participation de 7 films dans la compétition officielle. Il s’agit de  « La nuit des rois » – Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire), « Juju stories » – Abba T Makama, C J ‘Fiery’ Obasi, Michael Omonua (Nigeria), « Amansa Tiafi » – Kofi Ofosu-Yeboah (Ghana), « Breakable » – Ahmed Rashwan (Egypte), « Bendskins » – Narcisse Wandji (Cameroun), « Annatto » – Fatima Ali Boubakdi (Maroc), et « la traversée » – Irene Tassembedo (Burkina Faso)

Le jury de cette dixième édition était présidé par le réalisateur et producteur sénégalais Moussa Tourré. Il est composé des actrices béninoise Tella Kpomaho et marocaine Farah El Fassi outre les réalisateurs congolais David-Pierre Fila et tunisien Sami Tlili.

 

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