« Marquant le grand retour après deux années consécutives d’arrêt forcé dû à la Covid-19, cette édition des retrouvailles a connu la présence de plus de 150.000 spectateurs qui ont assisté aux différentes projections dans le cadre du Festival: au Palais des Congrès, à la place Jemaâ El Fna, au cinéma le Colisée et au Musée Yves Saint Laurent », a indiqué Hajji dans un entretien à « M24 », la chaîne de l’information en continu de la MAP.
Évoquant les moments les plus forts et les plus marquants de cette édition exceptionnelle, Hajji a mis en exergue les séries de rencontres et de débats organisés dans le cadre de ce rendez-vous cinématographique incontournable, avec à la clé un échange convivial et une interaction positive entre le public et les professionnels du monde du 7ème art, dont des acteurs, producteurs, réalisateurs et scénaristes, venus à la rencontre d’un public assoiffé et passionné.
Pour sa part, le directeur artistique du Festival, Rémi Bonhomme, a mis en relief l’importance de cette édition « des retrouvailles » avec le public après deux années d’arrêt dû à la crise sanitaire mondiale, affirmant qu’il s’agit d’un « retour impatiemment attendu ».
« Le public avait envie de retourner dans les salles de cinéma et de vivre l’expérience collective que représente un festival de cinéma », a-t-il fait remarquer, soulignant le rôle de ce genre de manifestations artistiques en tant que point de rencontre, de débat et d’échange entre les différentes composantes du champ cinématographique, en provenance du monde entier.
Il s’est, par ailleurs, félicité de la « forte » présence et implication du public dans les séances « In conversation With… », notant que cet enthousiasme a impressionné l’ensemble des invités, notamment l’artiste bollywoodien Ranveer Singh, le réalisateur français Leos Carax, le compositeur franco-libanais Gabriel Yared et bien d’autres.
S’agissant de la 5ème édition des Ateliers de l’Atlas, Bonhomme a indiqué qu’elle avait pour but d’accompagner des cinéastes à la fois du Maroc, de l’ensemble du continent africain et du monde arabe, se félicitant de la sélection de plusieurs films soutenus par ces Ateliers dans des grands festivals internationaux.
Le bilan des cinq éditions des Ateliers de l’Atlas illustre la « bonne santé » des cinémas du Continent africain et du Moyen Orient, a-t-il dit en conclusion.
La 19ème édition du Festival International du Film de Marrakech s’est clôturée, samedi soir, au somptueux Palais des Congrès de la cité ocre.
Après neuf jours de projections et d’échanges, le jury présidé par le réalisateur italien Paolo Sorrentino a levé le voile sur le palmarès de cette édition.
Ainsi, le Grand Prix « Etoile d’Or » a été décerné au film « CHEVALIER NOIR » (A Tale of Shemroon) de son réalisateur iranien Emad Aleebrahim Dehkordi.
Quant au Prix du Jury, il a été attribué ex-aequo à « Alma Viva » de Cristèle Alves Meira (Portugal) et « Le Bleu du Caftan » de Maryam Touzani (Maroc).
Pour ce qui est du Prix de la mise en scène, il est revenu à la réalisatrice suisse Carmen Jacquier pour son film « Foudre », alors que celui de l’interprétation féminine a été remporté par Choi Seung Yoon pour son rôle dans « Riceboy Sleeps » d’Anthony Shim (Canada).
S’agissant du Prix de l’interprétation masculine, il a été décroché par Arswendy Bening Swara pour son rôle dans « Autobiography » de Makbul Mubarak (Indonésie).
Présidé par le grand réalisateur italien Paolo Sorrentino, le Jury de la compétition officielle de cette 19ème édition était composé de l’actrice britannique Vanessa Kirby, de l’actrice allemande Diane Kruger, du réalisateur australien Justin Kurzel, de la réalisatrice et actrice libanaise Nadine Labaki, de la réalisatrice marocaine Laïla Marrakchi et de l’acteur français Tahar Rahim.
En tout, ils ont visionné 14 films dans le cadre de la compétition officielle, représentant 14 pays sur les 5 continents (Australie, Brésil, Canada, France, Indonésie, Iran, Maroc, Mexique, Portugal, Suède, Suisse, Syrie, Tunisie et Turquie).