« Nous continuons de considérer le plan d’autonomie du Maroc comme sérieux, crédible et réaliste”, a indiqué l’ambassadeur Jeffrey DeLaurentis, dans une intervention à l’issue du vote par les membres du Conseil de sécurité de la résolution 2654 renouvelant jusqu’au 31 octobre 2023 le mandat de la MINURSO.
Les États-Unis, porte-plume du texte de la résolution, “sont heureux de voir le Conseil réaffirmer son soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général, Staffan de Mistura, et à la MINURSO, avec l’adoption de cette résolution”, a-t-il souligné.
“Par ce vote, le Conseil affirme qu’il soutient pleinement l’Envoyé personnel dans ses efforts pour faire avancer une résolution durable et digne et faciliter une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable”, a ajouté le diplomate américain qui a rappelé l’appui “ferme” de son pays à de Mistura dans “ses efforts pour faire avancer le processus politique, en s’appuyant sur les progrès de l’ancien Envoyé personnel et conformément aux précédents pertinents”.
Le représentant américain a rappelé l’importance pour “toutes les parties concernées à dialoguer de bonne foi” afin de faire avancer vers une solution durable pour promouvoir un avenir pacifique et prospère dans la région.
Dans une mise en garde aux milices séparatistes armées du “polisario”, le diplomate américain a réitéré l’appel “au rétablissement de la liberté de mouvement, ainsi qu’à la reprise du réapprovisionnement sûr et régulier des sites des équipes de la MINURSO”, tout en exprimant “la profonde préoccupation du Conseil concernant la situation désastreuse” dans les camps de Tindouf.
Le Conseil de sécurité des Nations-Unies a décidé, jeudi, de proroger pour une année le mandat de la MINURSO, tout en consacrant, encore une fois, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour clore le différend régional autour du Sahara marocain.
Dans cette nouvelle résolution, l’instance exécutive de l’ONU a réaffirmé son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, présentée par le Maroc en 2007, en tant que base sérieuse et crédible à même de mettre fin au différend régional sur le Sahara, tel que consacré dans les résolutions du Conseil de sécurité.