L’Iran a intensifié jeudi la pression sur des célébrités et des journalistes sur fond d’une vague de manifestations déclenchées par la mort d’une jeune femme, Mahsa Amini, quelques jours après son arrestation par la police des mœurs.

La répression de ce mouvement de contestation a fait des dizaines de morts depuis mi-septembre, suscitant de nombreuses condamnations à l’étranger.

Des cinéastes, des athlètes, des musiciens et des acteurs iraniens ont exprimé leur solidarité avec les manifestants, y compris l’équipe nationale de football dont les joueurs ont porté des survêtements noirs pendant les hymnes interprétés avant un match à Vienne contre le Sénégal.

«Nous allons nous en prendre aux célébrités qui ont soufflé sur les braises» des «émeutes», a déclaré le gouverneur de la province de Téhéran, Mohsen Mansouri, cité jeudi par l’agence de presse Isna, en référence aux manifestations.

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