« Des droits pour tous ou personne », ont scandé les manifestantes dans un quartier de Kaboul d’après des images vidéo obtenues par l’AFP. Une vingtaine d’Afghanes, vêtues de hijabs et certaines portant des masques, ont crié dans la rue leur droit à étudier le poing levé.
Mais « certaines femmes ont été arrêtées par des femmes policières qui les ont emmenées », a assuré à l’AFP une manifestante sous couvert d’anonymat.
« Deux femmes ont ensuite été libérées, mais plusieurs sont restées en détention », a-t-elle ajouté.
Mardi soir, dans une lettre laconique, le ministre de l’Enseignement supérieur, Neda Mohammad Nadeem, a ordonné à toutes les universités publiques et privées du pays d’empêcher les étudiantes à suivre des cours pour une durée indéterminée.s.